LE PERSONNAGE
un homme tel qu'on l'imagine

LE SPECTACLE

L'AUTEUR
un homme tel qu'il est

PIERRE LAURENT BOREL

LES FEMMES

LES HOMMES

 LE JEU DES 7 RESSEMBLANCES

Un auteur de café-théâtre cherche à se reconvertir. Il souhaite écrire un cycle de conférences destiné à enseigner aux hommes la vérité de la nature féminine.

Mais le personnage qu'il mettait en scène dans ses précédents spectacles n'entend pas qu'on l'oublie. Depuis son monde de l'imaginaire, il estime avoir aussi beaucoup à témoigner sur le sujet.

De l'auteur ou de son personnage, lequel est dans la réalité, lequel est vraiment dans l'imaginaire ?

Un spectacle où l'on parle des femmes par métaphores à partir des objets du quotidien.

Un spectacle où la cohabitation entre l'auteur et son personnage se révèlent aussi complexes que celles entre les deux genres de l'espèce humaine.

Si les femmes sont le premier objet de ce spectacle, il n'est ni une critique ni une apologie que ce soit de la femme ou de l'homme. Le spectateur y verra surtout une forme de nécessaire déclaration d'humour à l'égard de l'indispensabe, et tout compte fait réjouissante coexistence pacifique.

Son destin le frappa un jour  alors que, pour dépanner un collègue, il commit l'imprudence d'effectuer un remplacement dans un spectacle théâtral.

Suite à une rafale d'applaudissements, il lui fut impossible de repartir de scène, sa tête ayant changé de volume entre-temps.

Pendant dix ans il récidiva en tant que complice de l'écriture des autres.

Puis lui vint l'ambition de monter sa propre affaire.

Ayant une tendance marquée à tout interpréter de travers, il tenta d'exploiter ce don pour écrire des spectacles jouant sur l'ambiguïté des sens.

En 15 ans, il aura écrit 4 spectacles solo et une comédie musicale.

Les femmes c'est comme les vannes. Mieux elles sont tournées, plus elles sont coincées.

En bas, les jambes. Elles sont deux. Deux toutes bottées. Les deux tours de bas belles. Par opposition à l'Homme qui aurait le bas laid. Erreur, il n'y touche jamais.

Au sommet, des cheveux, que la Femme coupe régulièrement, car plus ils repoussent, et plus elle attire.

Il y a des femmes pour aimer les ours. Elles espèrent y trouve leur grise-lit.

Les bras des femmes nous mènent vers demain. Les bras pour enlacer, les mains pour délasser. Nous, quand on nous délasse, on ne s'en lasse pas.

La Femme est une fleur dont l'homme détiendrait la tige.

Un homme, c'est comme un corps de pompe. Ca va, ça vient, et plus ça joue des mécaniques, et plus ça se trouve refouler.

Leur homme idéal ? Un bon fond, une bonne pâte, un intérieur bien garni, et par dessus tout, dans l'idéal, une crème. Tous les ingrédients de la tarte.

Un de mes amis poètes disait "Quand j'ai quelques vers en bouche, je passe mon temps à mastiquer les pieds.

Un peintre qui veut évoquer une amourette, croque sa mie et laisse sa croute.

Un homme de lettres se doit d'être avec une femme de lavoir.

Les hommes seraient des ours mal léchés. Oui mais par qui.

Pour les femmes, les hommes sont une gourmandise. Pas besoin de choisir entre brioche et baguette, avec un homme, elles ont les deux.

 

 Le cliché de gauche et celui de droite représentent respectivement une femme et un homme, observés aux rayons X.

Tout les oppose, en apparence du moins.

Pourtant, en observant bien, il est possible de dénicher 7 points communs. Saurez-vous les trouver ?

DONNEES TECHNIQUES